Bol d’Or 2018 🏍01 – vendredi, on arrive au Castellet

12h00 ce vendredi 14 septembre, retour du travailleur la bave aux lèvres … pensant au week-end qui l’attendait !

Partis avant tout le monde, nous filons à travers le Trièves (toujours aussi beau !) et nous nous sentons un peu seuls au monde pour le moment.

Mais nous entrons doucement dans l’ambiance motardos au « Relais Calmos » d’Aubignos(c). Papote avec les bénévoles de la FFMC, espresso-what-else, bulle nettoyée par les soins d’un monsieur très jovial, goodies qui s’avéreront particulièrement utiles (du type : masque de sommeil et bouchons d’oreille) puis nous reprenons la route.

Arriver en fin d’après-midi dans le Var, c’est juste magique. Montée du Beausset sous le soleil rasant, vue sur la Méditerranée au loin, cette odeur de pins qui ne nous quittera plus du week-end et des motos de partout.

Nous pénétrons sur les coups de 19h30 dans l’enceinte du circuit Paul Ricard, l’excitation monte gentiment. Le service sécurité nous aiguille vers l’aire du lac. Il est difficilement imaginable pour une novice de voir autant de motos. Mais pas le temps de mollir, tels des Robinson Crusoe nous installons notre campement dans un sol récalcitrant mais qui n’a pas résisté au marteau démoniaque de notre voisin. Merci la fraternité motarde.

Petit tour dans le « village » en quête d’une bonne bière avant de rejoindre la ligne droite des stands pour assister à la fin de la première manche du Bol Classic (motos d’avant 1991) et apprendre, pour la novice, à distinguer le bruit des moteurs Ducati et à différencier les V4 des 4 cylindres en ligne.

Après la course nous avons le privilège (enfin c’est ouvert à tous … mais on a semblé peu nombreux à le savoir) de visiter le paddock et les stands. Les équipes du bol d’or étaient en pleine répétition. Une belle occasion de voir de jolis bolides et des équipes ultra coordonnées (changement de pneus et plein d’essence en moins de 10 secondes. Quand même.).

La vraie aventure de la soirée commence alors : trouver de quoi se restaurer selon une grille croisant les informations prix, attractivité et niveau de gras. Purée de punaise, pas simple. Dans le doute, on échoue dans une cahute de tradition culinaire savoyarde. Dépaysement non garanti.

Le sommeil nous gagne et nous rejoignons notre tente. Au passage, on se dit que l’endroit nous paraît étrangement calme pour un premier soir de Bol d’Or. Se pourrait-il que nous arrivions à bien dormir ? Espoir vite déçu, 10′ après nous sommes aux premières loges pour le concours de rupteurs. Nous sommes définitivement bien au Bol !

Affublés de nos masques et nos bouchons nous trouvons enfin le sommeil.

A suivre.