Vacances dans les Balkanssses #6

Mardi 15 août – Réveil à Komen. Après un petit-déjeuner aussi généreux que délicieux (concocté avec les victuailles du jardin et les œufs de la poule de la cour, s’il vous plaît !), nous quittons cet hôtel qui nous aura fait oublier l’épisode du camping Piran. C’est donc requinqués comme jamais et équipés d’une batterie rechargée à bloc que nous entamons l’itinéraire prévu. Cette fois, échaudés par la mésaventure de l’avant-veille, nous visons un point de chute pré-déterminé qui semble convenir à nos attentes et nous permet de nous rapprocher de la 2ème balade détaillée du guide. La virée du jour enchaîne donc des paysages variés : des collines de vignobles, des passages plus « construits », des pistes gravillonneuses et toujours en suivant des courbes et des lacets. Cette région était peu mise en avant sur le guide … et pourtant, elle s’avère être un véritable circuit. Ce qu’atteste la présence en nombre des motards du cru. Et après environ 160 km et un petit pont de bois, nous arrivons au Kamp Polje à Toplice pour poser nos valises dans ce lieu bien pépouze et géré par un type sympa.

Mercredi 16 août – Le soleil se lève et Ô drame, le petit-dèj n’a pas été prévu. Ni une, ni deux, El Motardo enfourche la Vara’ et part en quête du Mammouth. La route n’a pourtant pas été longue, mais suffisante pour que le prochain démarrage soit celui de trop. C’est ainsi qu’El Motardo (toujours le ventre vide !) se retrouve à pousser la moto en montée pour tenter de la redémarrer dans la descente. Si on n’en était pas encore sûrs, mettre en mouvement la petite mémère pas légère n’a pas été chose aisée … et ce, même avec l’aide des deux policiers slovènes qu’on ne saurait trop remercier. A nouveau, c’est la moto qui donne le rythme et nous optons donc pour un nouveau programme : déposer la batterie dans un garage pour la faire recharger et donc, rester une nuit de plus dans notre super petit camping. Le temps de la recharge fut l’occasion d’une belle barre de rire pendant une session canoë à contre-courant (qu’on n’a jamais su contrer !!!) … une chose est certaine, chacun son métier.

A bientôt sur les routes, Los Motardos