2200 km au compteur 🤘3 – 95 chevaux pour Millevaches

Gonflés à bloc à l’aube d’une journée qui s’annonçait ensoleillée, nous partons à l’assaut d’un plateau longtemps fantasmé.

Nous nous attendions à du vert, du vert et encore du vert (en mode, Irlande Revival) et nous avons été servis !

Dès les premiers kilomètres après avoir quitté Neuvic, nous nous retrouvons déjà tranquilles, seuls, isolés, tout seuls, seuls, seuls …. mais entourés de vaches. Et si vous pensez que ces mêmes vaches ont donné leur nom au plateau, vous vous fourrez le doigt dans l’œil ! Lisez plutôt les théories wikipédiennes à ce sujet … nous on n’a rien pigé.

Bref.

Notre parcours, trouvé sur le Petit Futé à Moto, nous mène vers Laval sur Luzège, au bord de la Dordogne puis flirte avec ce fleuve que nous suivons en sous-bois pendant plusieurs dizaines de km.

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Nous croisons beaucoup de petits villages très mignons mais qui semblent abandonnés. Dans l’un d’entre eux, nous avons été accueillis par un panneau nous sommant de ralentir mais d’une manière toute particulière. Contrairement au panneau habituel « roulez tout doux, pensez à nous » où le « nous » c’est deux écoliers avec cartable et tout, ben là, le message met en scène une mamie courbée, panier, cane et tout le toutim qui dit « pensez à moi, ralentissez ». Au-delà de la surprise et de l’amusement, ce panneau révèle bien l’endroit où nous nous trouvons.

Au fur et à mesure que la matinée passe, une crainte commence à poindre : « nous n’avons pas encore vu la moindre station service ». Clairement quand on commence à soustraire : contenance du réservoir moins nombre de kilomètres avant les prochains villages et leur probabilité d’être un abreuvoir à moto… on n’est pas sereins !

Finalement c’est à Meymac que nous pourrons être soulagés avec ses 3 stations-essence (rien que ça !). Bien sûr, rareté oblige nous avons dû vendre un rein au passage.

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L’après-midi nous offre aussi d’autres bons moments. D’abord il y la montée au Mont Bessou (sur les conseils de notre sympathique factrice d’hôtesse d’Airbnb) qui nous offre une bonne demie heure de sous-bois au bout du monde. Petite cerise sur le gâteau arrivés en haut, nous entr’apercevons le Puy de Sancy au loin, tout blanc et majestueux.

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Ensuite, alors que nous commencions à désespérer de ne pas trouver de café ouvert, nous tombons avec bonheur sur le Café de la Place à Bugeat (chouette café, où le visiteur peut repartir avec des livres en libre service, prendre place face à un jeu où écouter de la bonne musique).

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Comme annoncé, sur les coups de 15h00, le ciel se couvre. Pas grave, nous en avons déjà pris plein les yeux et notre maison pour la nuit n’est plus très loin.

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Nous convenons avec notre logeuse que ce soir c’est nous qui ferons les cuistos ;p Notre première idée de faire découvrir NOTRE « patrimoine » culinaire made in Gre (les ravioles, what else ?) ne pourra aboutir, ces pâtes fraîches n’étant pas distribuées dans ces contrées, nous optons pour un plan B qui est une sorte de patrimoine personnel du pilote : la Flammenküche-miam.

La suite au prochain épisode